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Agroalimentaire, pesticides: les lobbies pris la main dans le sac



vendredi 01 mai 2020
 
 

Tenez-vous bien, Bayer-Monsanto va même jusqu’à prendre les pays d’Afrique et d’Amérique Latine comme boucliers et insiste sur le soit-disant risque que de nouvelles règles européennes sur les pesticides soient des « obstacles au commerce »  qui « priveront ces pays d'opportunités de développement économique et de durabilité environnementale ».

Le message est clair : il est urgent de ne pas leur mettre des bâtons dans les roues… qu’importe l’impact sanitaire, social et environnemental des pesticides, de la malbouffe, des additifs ou des antibiotiques !

 
 
  Face aux Lobbies, j'agis!  
 
     
 
  Je soutiens foodwatch  
 
 
 
 

Ça me révolte. Mais, franchement, je ne suis pas surprise par ce lobbying décomplexé même en pleine crise. Cela porte même un nom, expliqué par Naomi Kein : la stratégie du choc ou comment profiter de périodes de chaos et de crises pour faire passer leurs intérêts avant tout !

Alors, allons-nous les laisser faire ? Bien sûr que non : le choc de l’épidémie de Covid-19 nous incite au contraire plus que jamais à interroger nos sociétés, nos modes de production et de consommation. C’est déjà tangible dans les messages que vous nous envoyez, et c’est prometteur. C’est l’occasion de remettre sur la table des questions vitales comme la sécurité alimentaire, l’impact de notre alimentation sur notre santé, la santé environnementale.

L’urgence, ça n’est pas du tout le statu quo, c’est le contraire. Mais pour faire changer les choses, nous allons devoir plus que jamais jouer à David contre Goliath. Et pour cela, nous avons besoin de vous et de votre soutien.     

 
 
 
 

Pour avoir les coudées franches, bloquer de nouvelles règlementations plus contraignantes ne suffit pas. Les lobbies vont même jusqu’à profiter de la tourmente du Covid-19 pour réclamer un allègement de certaines règles, comme sur l’étiquetage des produits alimentaires.

foodwatch a déjà découvert depuis le début de la crise un assouplissement sur les contrôles alimentaires, et révélé vendredi dernier que la répression des fraudes en France (DGCCRF) autorisait jusqu’au moins au 1er juin que des recettes de produits alimentaires changent sans que les étiquettes changent. Si nous pouvons bien sûr comprendre certaines contraintes liées au Covid-19, et de nouveau soutenons toutes celles et ceux qui continuent de travailler pour nous permettre de nous alimenter, nous avons tiré la sonnette d’alarme sur les risques de dérapage et de manque de transparence.   

Il est indispensable de montrer aux lobbies qui défendent sans scrupules les intérêts privés qu’on les observe et qu’on ne va pas les laisser faire impunément ! Vous pouvez compter sur nous pour ne rien lâcher. Pouvons-nous compter sur vous ?    

Ensemble, nous formons un contre-pouvoir citoyen et nous pouvons leur tenir tête : plus nous sommes forts collectivement, plus notre voix compte et plus nous pouvons changer les choses.

 
 
 
 

Merci de votre engagement à nos côtés. Soyons porteurs d’espoir.  

Nous vous envoyons nos pensées chaleureuses en cette période difficile et espérons que vous et vos proches allez bien.

Bon courage à toutes et tous et à très vite,

 
 
 

Cordialement,

Karine Jacquemart,
Directrice de foodwatch France

 
 
 
 

PS :  Votre soutien est la garantie de notre indépendance : foodwatch refuse toute subvention publique ou d’entreprises qui présentent le moindre conflit d’intérêt. Merci !

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Bonjour à toutes et tous,

En pleine crise du Covid-19, les lobbies des pesticides et de l’agroalimentaire mettent les bouchées doubles pour protéger leur business. C’est ce que révèlent des documents que notre équipe a pu se procurer.

Nous avons mis la main sur des courriers datés de mi-mars et début avril envoyés par Bayer-Monsanto ou COPA-COGECA (lobby agricole) aux décideurs politiques européens pour leur demander d’avoir le champ libre. En substance, leurs missives disent : c’est déjà assez compliqué comme ça de continuer à nourrir la population avec la crise, vous n’allez pas en plus nous mettre des bâtons dans les roues avec des mesures pour mieux protéger la santé des populations et l’environnement ? Sic.

Les lobbies demandent purement et simplement de geler toute idée de règlementation plus stricte, notamment sur les pesticides. Ils jouent la montre, tactique trop connue, en prétextant par exemple que plus d’études seraient nécessaires  « avant de prendre toute décision politique ou réglementaire », particulièrement « lorsqu'il s'agit de fixer des objectifs tels que ceux visant à réduire l'utilisation de pesticides, d'engrais ou d'antibiotiques ». 

 
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